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Faithbook

"My power is made perfect in weakness." 2 Cor. 12:9

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Posté le 5 décembre 2015 - par faithbook

Les yeux de l’homme sur le trône.

Elle resta une éternité devant le seuil, essayant de voir à l’intérieur. Elle ne voulait pas y aller. La peur lui vrillait le ventre, alors qu’elle imaginait ce qui pouvait se trouver là-derrière.
Son corps était couvert de contusions, perclu de courbatures. C’était à peine si ses doigts endoloris crispés sur son épée avaient encore la force de tenir l’acier. La cuirasse qui lui enserrait la poitrine n’avait jamais autant semblé être une prison. Les cris des combats résonnaient encore dans son esprit, comme si son âme en était marquée à tout jamais. Son visage était couvert de boue, et elle la sentait jusqu’au fond de sa gorge. Une étouffée, une étranglée, une mutilée, voilà ce qu’elle était. Voilà ce qu’ils avaient fait d’elle. Une brisée.
Presque comme un automate, toujours incertaine de ce qu’elle allait trouver, mais décidant qu’elle n’avait plus rien à perdre, elle entra.
C’était un palais. Aucune lumière n’éclairait les dalles de marbre sur lesquelles ses pieds râpaient, tout était enveloppé de silence et de nuit. Elle avançait lentement sur l’allée encadrée de colonnes gigantesques. Des lierres depuis bien longtemps secs et morts grimpaient le long des murs de pierre.
Une faible lumière commença à lécher ses pieds, pourtant aucune lampe ni aucun flambeau ne perçaient les ténèbres. Elle releva les yeux et vit droit devant elle, tout au fond de l’allée, la source de cette lumière. Elle s’arrêta, sur ses gardes. À cinquante mètres devant elle, entre les écharpes de nuit, se dessinaient trois marches, puis un trône. Sur le trône était assis un homme, drapé d’un manteau d’argent. C’était de lui qu’émanait la lumière pâle qui perçait l’obscurité pour guider ses pas sur l’allée de mabre.

Ami, ou ennemi ? Elle ne bougeait pas, encore à demi dans les ténèbres. L’homme se leva. Il descendit les marches, son manteau coulant sur ses pas comme une rivière d’argent. Elle se crispa, prête à courir dans l’autre sens au moindre geste menaçant. Il venait vers elle en silence ; la lumière qui émanait de lui faisait reculer les ténèbres tout autour d’elle à mesure qu’il s’approchait. L’agitation grandissait dans son coeur, avec l’angoisse, et une colère dont elle ne trouvait plus la source. Elle baissa la tête, ferma les yeux, serra les dents, ressera douloureusement les doigts autour du manche de son épée, s’apprêtant à combattre, quand une voix semblable au vent dans les feuilles vint souffler sur ses peurs.
« Enfin, tu es venue. »
Alors qu’elle relevait la tête, incrédule, elle rencontra ses yeux.

Les yeux de l’homme sur le trône.

L’univers entier entra en suspens. Le temps s’arrêta ; les échos des combats dans son âme aussi. Et les mots s’envolèrent. Et les maux avec eux.
Ces yeux.
Aussi clairs que l’eau, brillants comme le feu, insaisissables comme l’éclat du cristal. Elle se sentit clouée sur place par ce regard lisant en elle comme dans un livre ouvert.
Pas une once de jugement. Pas une hésitation. Pas un seul signe de déception. Jamais plus beau regard n’eut caressé son âme à nu.
Lac de paix.
Océan d’amour.
Ouragan de tendresse.
Regard qui embrassait, enlaçait, caressait, illuminait, elle sentit l’angoisse se dissoudre au fond d’elle. Ces yeux la voulaient, l’aimaient, l’approuvaient, la chérissaient. Ces yeux souffraient pour elle, ces yeux étaient fiers d’elle, ces yeux la connaissaient, l’adoptaient, la protégeaient, la saisissaient comme pour la garder à jamais.
Jamais tel regard n’avait été posé sur elle. Elle sentit son coeur se briser. Incapable de bouger, incapable de penser, incapable de parler.
Il la prit dans ses bras, l’enveloppant dans sa rivière d’argent. Elle se raidit, toujours crispée sur son épée, prisonnière de ses vieux réflexes, de ses verrous de fer. Un tel amour pouvait-il la poignarder par-derrière ? Elle serra la mâchoire. Les larmes commencèrent à lui monter aux yeux, alors qu’un épais poison recommençait à bouillonner au fond d’elle, la brûlant de partout.
L’homme posa une main sur sa tête, et se mit à murmurer des paroles qu’elle ne comprenait pas, de sa voix comme le vent, chantante comme l’eau qui coule. Si son coeur avait des oreilles et des yeux, elle les sentit s’ouvrir pour la première fois. Elle ferma les siens et décida de regarder, d’écouter, avec son coeur. La joue posée contre sa poitrine, alors qu’elle sentait toujours la main protectrice qui caressait sa tête, elle entendit un son comme du verre qui se brise. C’était à l’intérieur de lui. Elle rouvrit les yeux et le regarda, circonspecte. Il murmurait toujours dans une langue qu’elle ne comprenait pas. Il pleurait. Son visage était marqué par une douleur qu’elle connaissait ; c’était la sienne.

Elle comprit. Pas du verre brisé, mais un coeur brisé. Non, celui-ci n’avait pas de couteau préparé dans l’ombre pour elle. Celui-ci savait. Pour la première fois, elle ressentait qu’elle n’avait pas besoin de prétendre. Le poids de son propre corps, meurtri, fit tomber ses barrières.
« J’ai froid… » finit-elle par gémir.
Elle baissa la tête, honteuse d’oser lâcher une plainte. C’était plus qu’un froid qui griffe le corps, car le manteau d’argent l’enveloppait entière ; c’était le froid de l’âme.
Il ne répondit pas. Il resserra ses bras autour d’elle, et ses murmures devinrent plus forts, résonnant au fond d’elle, faisant vibrer une corde invisible sur l’instrument de son âme. Elle refoula les larmes qui lui montaient aux yeux et le cri qui lui brûlait la gorge.
Elle sentait plus que jamais les murs qu’elle avait montés pour se protéger ; ils étaient devenus prison.
Une emmurée.
Les jointures de ses mains blanchirent, tant elle serrait son épée. Une larme s’échappa, malgré tous ses efforts pour contenir la mer qui faisait rage en elle.
Une mutilée. Une étouffée. Une brisée.
Elle se mit à hurler.

Elle hurla de toute son âme. Hurla à corps perdu, entre ces bras qui la tenaient. Enfin, elle le pouvait. Elle n’avait plus à être forte. Elle n’avait plus à se tenir debout. Elle n’avait plus à se battre. On la tenait dans des bras plus forts qu’elle. Des bras d’amour. Un bruit de métal retentit dans l’immensité du palais. L’épée tombait à terre. Ses poings s’étaient ouverts.

Elle se laissa tomber.

Ami.

Enfin, elle lâchait. Les sanglots secouèrent ses épaules, coupant son cri devenu rauque. Elle pleura toutes les larmes de son corps. Enfin, elle y était autorisée. Il la tenait. Autorisée à ne pas être forte, il serait fort pour deux. Autorisée à ne pas se charger du poids de sa propre survie, il le prenait de ses épaules. Sa vie dénuée de sûreté se teintait d’une certitude nouvelle, qu’elle avait peine à croire : ces bras ne la lâcheraient plus jamais, et se chargeraient d’elle. De la protéger. De combattre pour elle, de la tenir, et de l’aimer. Enfin elle trouvait sa maison, là où elle appartient. Enfin le plomb s’écoulait de son coeur. Elle agrippa son vêtement et appuya la tête contre son torse, sanglotant, pleurant ce qui lui restait de larmes. Comme un baume sur ses plaies, cette étreinte bandait une blessure éternelle. Elle sentait quelque chose au fond, tout au fond, quelque chose se mettait en mouvement, comme si les fragments brisés de son âme se rassemblaient. Un temps incroyable passa, entre suspens et éternité, dans ce manteau d’argent. Puis, à mesure que les pleurs s’écoulaient, quelque chose d’autre vint remplir son coeur et tout son être. Un sentiment comme elle n’avait jamais connu. Lumière liquide, chaude musique, calme serein.
La paix.
Comme une dalle coulée au fond de son âme, un sol sur lequel elle n’avait jamais pu mettre ses pieds. Les sables mouvants, la boue, le sang, tout avait été emporté.
Un son indescriptible lui fit ouvrit les yeux.

Le trône au loin était éblouissant, brillant comme une pierre de jaspe, environné des couleurs de l’arc-en-ciel. Le palais entier était éclatant, illuminé de l’intérieur, le marbre blanc aux nervures d’or répercutait de tous côtés un éclat merveilleux. Devant le trône était une étendue lisse et brillante, comme un lac de cristal. Du trône coulait une rivière d’eau claire coulant à l’intérieur même du palais, et s’écoulant jusqu’au-delà des murs et des grandes portes d’or. Une musique s’élevait comme le bruit de grandes eaux, musique transportante, musique vivante, comme si des milliers de voix chantaient toutes un millier de symphonies pourtant en harmonie.
Elle leva une main, éblouie par autant de beauté, et ne reconnut pas son propre bras. Elle courut jusqu’au lac de cristal, et se pencha au-dessus de l’eau claire. Son coeur s’arrêta. Elle était vêtue de blanc, étincelante comme la neige. Sa robe courait le long de ses bras jusqu’à ses poignets comme un lierre de nacre, et lui tombait jusqu’aux pieds dans une cascade de perles. Un diadème scintillait sur ses mèches de soleil. Elle avait une bague de diamant au doigt.

Des cris d’enfants lui firent lever la tête en direction des portes d’or. Elle courut comme on danse sur le marbre glissant, et s’arrêta au seuil du palais, les larmes aux yeux, le coeur gonflé. C’était réel. Ça existait vraiment. La rivière de cristal s’écoulait du palais à travers les champs jusqu’à perte de vue. Le long de ses courants, les racines perçant les berges pour se plonger dans l’eau, poussaient des arbres aux fruits splendides et aux feuilles odorantes. Elle éclata d’un rire heureux, tout simplement heureux. Dans le fleuve, des enfants jouaient, sautaient, criaient, riaient sous les rayons d’une lumière qui ne venait pas du soleil, mais de derrière elle. Se rappelant soudain l’homme au manteau d’argent, elle se retourna et le vit s’avancer vers elle le long des colonnes serties d’or. Il lui souriait, brillant comme le soleil, éclatant comme un diamant. Elle s’approcha de lui.

« Je sais qui tu es », lui dit-elle.
Les voix chantantes s’arrêtèrent soudain, comme en suspens pour écouter. Il lui prit la main.
« J’avais peur de toi », souffla-t-elle, baissant les yeux.
Du bout des doigts, il lui fit relever le menton. Il souriait d’amour. Il embrassa sa main.
Elle sourit en retour, des larmes dans les yeux.
« Aslan », murmura-t-elle.
La multitude des voix éclata tout en chants de joie.

« Ma fille », répondit Jésus, un rire dans les yeux.

Elle sauta à son cou, et rit de tout son coeur.

 


Posté le 29 novembre 2015 - par faithbook

Tu es plus fort que moi.

Je me sens comme si je m’étais infligé une blessure à moi-même, comme les animaux qui se débattent quand ils paniquent, et se blessent eux-mêmes. J’ai une blessure dans l’âme, dans la mémoire, dans le raisonnement, dans les pensées. Comme si je m’étais brûlée, comme si ça ne s’arrêtait plus de saigner.
Sauve-moi de moi-même.

Dieu n’est pas dans ton cerveau.
C’est pas toi qui crée Dieu.
C’est pas ta vision qui définit qui il est.
Même perdue et à terre, les ailes brisées et les yeux crevés, tu continues d’essayer de dire qui est Dieu.
Mais c’est pas toi qui décide qui est Dieu.
C’est Dieu qui décide qui il est. Et il fallait peut-être qu’il en arrive à de telles extrémités, te laisser te blesser toi-même pour que tu te rende compte à quel point tu crains avec tes pensées.
Que même désarmée ça change rien à qui il est. Non seulement quand tu le sens pas, mais quand tu le comprends pas. C’est un nouvel apprentissage de la foi.
Dieu t’apprend la foi.
And your faith will be made stronger in the presence of your savior.
« We’re in this together ».
Set your eyes on Jesus.


Posté le 29 novembre 2015 - par faithbook

Like a child.

How did I lose so much of my simplicity ? How it comes that my mind is so tangled ? Where is the time when I was the little Lucy just lifting my hands to Aslan ? Where are the lies from ?
You say that only the kids can enter your kingdom. Now I see that it doesn’t mean later, it doesn’t mean after death or in the heavenlies. It’s right here, it’s right now. Everyday, to enter the kingdom of God, you’ve got to be like a child. You’ve got to be like a child in the kingdom. How do they do that ? They probably run straight through the doors, all simple. They don’t ask themselves any question. It’s the kingdom of their Father, it’s a beautiful place to be, secure, shinny, joyful, peaceful, there’s no better playground to play with Him. But to enter this spiritual playground, it takes sometimes to be a soldier, to cross the battleground in the real life. It’s such a fight to be a kid. To just shut the lies and fears up and abandon yourself to the Father like a child.
Teach me to be a child again. Teach me to lose the complex mind and retorse heart.
There’s nothing else than this relationship of a child running to the Father, crying : « Abba ! »
Everything else is religion.
You don’t obey to a Master, you obey to a Father. Just like Jesus did.
Jesus calls us « My daughter, my son, my children ». Oh Lord let me see that Jesus is Abba. That it’s the same love, the same person. Let me have the same passion and obedience for Abba that I have for the Lord Jesus, and let me be sure of the Lord’s love as I am sure of Abba’s love. Holy Spirit, settle this in my soul please.
Bring me into simplicity again.
Bring me into truth.
Bring me into love.

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Posté le 29 novembre 2015 - par faithbook

Struggles.

I want to be true to you.
Save me from myself.
Le plus dur, Seigneur, ce n’est pas d’avoir à combattre ça.
Le plus dur, Seigneur c’est de me sentir comme si j’ai à combattre ça loin de ta face. Le plus dur c’est que tu ne sois pas là. Le plus dur c’est de me sentir coupable de ne pas arriver à lâcher alors que je sais que c’est ce qu’il faut faire, le plus dur c’est l’impression que tu en colère contre moi, pire, que tu t’en fous, que tu ne fais rien.
Le plus dur c’est de tomber tous les jours.
Le plus dur c’est de ne même plus oser pleurer parce que j’ai déjà trop pleuré.
Le plus dur c’est l’espoir.
C’est de ne pas arriver à fermer la porte parce que j’espère. Mais j’espère pas en toi parce que toi, je pense que tu ne veux pas me rendre C. un jour. Alors j’espère en dehors de toi. Et je meurs en dehors de toi.
J’arrive pas à lâcher. J’arrive pas à aimer. J’arrive pas à être dans la paix. J’arrive pas à être dans la confiance. J’arrive pas à être de ton côté parce que j’ai l’impression que tu n’es pas du mien. Tout est inversé et je sais que c’est des mensonges, tu n’es pas mon ennemi, tu es mon sauveur, mais je veux pas lâcher, je veux pas lâcher, je veux pas lâcher ce dont je t’ai supplié de me sauver, j’arrive pas à lâcher ce à quoi je me suis ordonnée de ne pas m’accrocher, j’arrive pas à lâcher Seigneur. Je sais même pas ce que je veux. J’arrive pas à lâcher l’espoir de retrouver C. alors même que je ne suis pas sûre de vouloir le retrouver. Je me sens juste prisonnière de ma folie.

Et tu me fais peur de nouveau.
Où est Abba ?
J’ai l’impression d’être seule. Seule avec un contremaître qui a les yeux fixés sur moi. Qui me dit « Renonce à tout ce que tu as ! »
Et je ne vois plus d’amour nulle part.
Ni chez moi, ni chez toi.

 

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We gotta do this together, ok ? We’re in this together. My beloved one. I sent my Son as an expiation for your sins thousand years ago, it’s done ! Now let us pass together this door of life, ok ? You’re not under sin but under grace. I’m not angry, I’m fighting for you, fighting with you, you’re not alone in this, we gonna do this step by step, ok ? You’re struggling to give up on C., and I understand this, my daughter. I know. I’ve been there. I know. It sucks, it hurts. But I’m taking care of you. And I’m taking care of him. I’m taking care of you two, darling. I will heal you. I’m close to you, I know what has been broken, I know what happened, how it went, I know the conditions, I know the feelings, I know the humans, I know the pride, I know the fears, I know the weaknesses, I know the desires, I know the mistakes. I know. It’s OKAY. You’ve already asked for forgiveness, you’ve given me that love, that relationship. That’s what I did. I took it, I forgave whatever was to forgive. Let me continue to guide it. Let me take care of you still now. You may not know what will happen later but you don’t have to, just trust me, just trust that whatever will happen, I will do good to C. and I will do good to you, my will is a will of goodness and peace and plenitude and love. Whatever happens, it will be what is best for you and what is best for C. so don’t you worry, child. And I know how hard it is, I know you’re no robot and you can’t erase like this someone you’re in love with. I don’t want you to settle this, to give up on C. and then to come to me and then finally we’ll walk. I want to start walking with you right now and I will heal you on the road and then you will be able to be free. I want you right now with your broken heart and C. still inside. I want to be a healing. Not a master. I don’t want to join you once you’ve settled your distress, I want to be with you in your distress. In the middle of it. Right here, right now. I want to tell you that you have the right to take time. I tell you to take time. Those things take time, my darling. Having C. in your heart is no obstacle to walk with me and get closer to me. It will get easier as we go. You will not give up on it, I will heal it : That’s different. Love calls love. Stop trying to heal it by yourself, let me heal it. Let my love heal it. Let my love embrace you.

 


Posté le 29 novembre 2015 - par faithbook

Creator.

You gave us a heart, isn’t it to love ?
You gave us imagination, isn’t it to dream ?
You gave us papillas, isn’t it to taste ?
You gave us eyes, isn’t it to see ?
You gave us a nose, isn’t it to smell ?
You gave us sensors, isn’t it to feel ?
You gave us feet, isn’t it to run ?

You could have created a world in black and white, but you created colors. You could have just made us feed ourselves but you gave us taste to rejoice in what we eat. You could have made us without cones so that we just see, but you gave us cones to see the colors. You could have given us just lungs to breathe and stay alive but you gave us a smell to rejoice in the millions of smells you created. You could have made us just reproduce but you gave us sensitivity to take pleasure in making love. You could have given us instinct to just preserve our children but you gave us unconditionnal love for them. You could have made one of each sort of things in creation, one type of tree, one type of bird, one type of insect, but you created hundreds of species for each different thing. Hundred types of potatoes, hundred types of tomatoes, million types of trees, million types of flowers. You could have created the earth just for us to have a system to live in, but you created the whole universe and galaxies, stars, nebulas, and hundreds of hundreds of limitless shinny systems that our eyes will never even see. You do this because you just love beauty, you just love when it doesn’t serve necessarily any purpose but reflecting your glory and just showing how beautiful, creative, imaginative, wonderful you are. You could have made us all alike, just to create robots, but you made each one of us uniquely genuine and precious in your sight. The color and tissues of our eyes, the depths of our pupil, the number of our eyelashes, he number of hair in our head, the color, radiance, composition of it. You make vegetables grow in the ground, you make babies grow in the womb, you make stars shine in the infinite spaces, you make parrots’ little heart beat and their chests breathe, you hold life and hold everything together in your life. You are so beautiful, I am so in love with this wonderful God, I want to worship him with all I do, all I am, for the rest of my days. For ever. Your beauty is beyond measure.

Come and see, go and die
It is every day
.

Everyday come, every day taste and see that the Lord is good, come and see the goodness, the beauty, the love of the Lord, come and fall in awe.

 

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Posté le 29 novembre 2015 - par faithbook

Compte les bienfaits de Dieu.

You called me out upon the waters
The great unknown where feet may fail
And there I found you in the mystery
In oceans still my faith will stand

And I will call upon your name
And keep my eyes above the waves
When oceans rise
My soul will rest in your embrace
For I am yours and you are mine

Your grace abounds in deepest waters
Your sovereign hand will be my guide
Where feet may fail and fear surrounds me
You’ve never failed and you won’t start now

Spirit lead me where my trust is without borders
Let me walk upon the waters
Wherever you would call me
Take me deeper than my feet could ever wander
And my faith will be made stronger
In the presence of my saviour.

J’ai jamais été autant dans l’agitation. Jamais été aussi perdue. Mais jamais été aussi trouvée. Merci Jésus. Merci mon Dieu. Merci pour les miracles gigantesques que tu as faits dans ma vie. Merci pour les merveilles que tu as accomplies pour moi. Merci de m’avoir délivrée de la culpabilité. Merci de m’avoir montré la valeur que j’ai à tes yeux. Merci d’avoir chassé en moi la terreur de toi. Merci de m’avoir appris à me reposer en toi, et à te faire confiance. Merci de m’avoir fait rencontrer ton amour comme jamais avant dans ma vie. Merci de m’avoir montré un peu plus de facettes de toi. Merci de m’affermir. Merci parce que je suis trouvée, et que je suis en toi. Merci parce que tu m’as placée pour toujours dans ta présence. Merci pour la lumière et pour la vie. Merci parce que tu prends soin de moi. Parfois je vois la vie comme un pic-nique avec toi et j’oublie que c’est un champ de bataille. Pourtant au milieu des combats tu remplis ma vie de beauté et de plénitude, et de repos. Aucun autre dieu n’est comme toi. Adonaï. Donne-moi de voir par tes yeux, d’aimer par ton coeur et de marcher par ta force. Donne-moi tes priorités, tes sentiments, tes pensées, ta sagesse. Renouvelle-moi, Saint-Esprit. Brise en moi les forteresses qui s’opposent à ta connaissance et à ta royauté. Oh merci pour tout ce que tu as fait pour moi. Merci parce que j’étais dans le froid et dans les ténèbres, et que tu m’as fait passer du côté de la lumière. Merci parce que rien ne peut reprendre ça. Tu l’as fait en sachant toute la suite, et tu l’as fait quand même. 
Donne-moi un angle de vue qui surplombe, une vision d’aigle. Que les choses soient à leur place dans ma vie. Donne-moi de penser aux choses d’en-haut, de ne vivre que pour l’essentiel. Donne-moi d’être amoureuse de Jésus toujours plus chaque jour.


Posté le 29 novembre 2015 - par faithbook

Tempête.

« Sauve-moi, ô Dieu, car l’eau menace ma vie. J’enfonce dans la boue, sans trouver de terrain stable ; je suis tombé dans l’eau profonde, et le courant m’emporte. » Psaumes 69:2-3

C’est rassurant de voir que David avait les mêmes problèmes que moi, tout homme de Dieu qu’il soit.

J’entends Jésus qui m’a dit « Viens ! », et je sais qu’il veut m’apprendre à marcher sur l’eau. Si je regarde à toute la tempête autour de moi, je m’agite et prend peur et m’agite et m’enfonce, et je coule. Alors je ne veux pas regarder les vagues et le vent qui se déchaînent pour me faire peur, je ne veux qu’écouter la voix de mon Seigneur que je veux rejoindre, peu importe que ce soit au milieu de l’eau.

Let me walk upon the waters wherever you would call me, c’est ce que je chante et que je prie depuis des mois. Je comprends maintenant qu’il ne dépend qu’à moi de laisser la tempête me noyer ou bien de saisir l’occasion de marcher sur l’eau. 

« Ils se lamentent sur leur couche mais ils ne crient pas vers moi dans leur coeur. »

C’est si dur de crier : Seigneur, sauve-moi ! quand j’ai l’impression que tu ne me regardes pas. Entre le moment où j’ai sauté avec détermination de la barque où j’étais confortable, en sécurité, pour te rejoindre où que tu sois, et le moment où je crie : Sauve-moi ! , tu me murmures que ma foi est petite, pourquoi ai-je douté ? Je réalise que c’est facile de prendre des décisions déterminées quand on est encore dans la barque, même si la décision c’est de sauter dans l’eau ; mais une fois qu’on est au milieu de la tempête et qu’on se prend la pluie en pleine gueule, qu’on se rend compte qu’on a froid et que la barque était rassurante, plaisante, qu’on s’enfonce et qu’on commence à s’imaginer qu’on va mourir, on oublie la seule chose qu’il faut se rappeler : Pourquoi on est sorti de la barque.

Pour qui on est sorti de la barque.

Pour celui qui a dit : « Viens ! »

Celui qui commande à la tempête.

Je ne veux pas douter, et m’enfoncer, je veux marcher sur l’eau et me rapprocher de mon Sauveur.

Ma tempête aujourd’hui c’est les tourbillons dans ma tête qui m’empêchent de penser correctement, les peurs qui te font prendre des décisions irraisonnables, des questions comme « Je fais quoi avec C. ? Qu’est-ce que je fais si on se rate ? S’il ne m’aime plus en voyant que je reste silencieuse ? Si je me suis gourée et qu’il était le bon ? Si c’est moi qui suis encore une extrémiste ? Est-ce que je réponds ? Est-ce qu’on va jamais se revoir ? Pourquoi il m’attend ? Seigneur ! »

Ça c’est ma tempête. C. est la barque. J’ai quitté la barque avec détermination pour apprendre à marcher sur l’eau et rejoindre Jésus. Et quand la tempête m’est tombée dessus j’ai commencé à douter et à me noyer. À couler sous les peurs et les doutes. Jusqu’à ce que je me rappelle : Au pire c’est quoi ? C’est pas si important. Jésus est plus important. Jésus + rien = tout. Ce qui a toujours compté, c’est celui qui m’a dit : « Viens ! »

I wouldn’t care if we don’t end up together. All I want is him to be in God, grow in intimacy, become a man of God. All I want is him to be into the hands of God. All I want is him to learn to walk on water as well, just like me. We’re both struggling, both in the storm, but, Jesus, you PROMISED that if I cross rivers you would be with me, that if I walk through fire you would walk next to me, that you are teaching me to be steadfast, and that trials and struggles will make me mature and perseverant. So I’m blessing your name and thanking you because I know you’re making all things work together for my good.

I don’t want to care about what’s going on around, I don’t want to look nor listen nor care, I just want to be looking in the eyes of the one I love, I don’t want to care that it’s my inheritance that I am breaking at your feet, I don’t want to care that I am loosing the most precious thing in my sight to honor you.

I just wanna be in love with you.


Posté le 29 novembre 2015 - par faithbook

Ouvre ta bouche.

« Ceux qui me détestent, ils sont puissants, ceux qui veulent me réduire au silence, qui sont mes ennemis. » Ps 69:5

L’Ennemi te déteste, et veut te réduire au silence. Que tu ne parle plus à Dieu, que tu ne loue plus Dieu, que tu n’appelle plus Dieu, que tu ne sois plus reconnaissante envers Dieu, que tu ne parle plus de Dieu.
Quand on est en dépression, on n’a même plus envie de parler, à personne. Satan est un empoisonneur.
Satan essaie par tous les moyens de te réduire au silence. Dieu, lui, dit : « Proclame ! » .
C’est du combat spirituel. Proclamer quand tu n’as pas même envie d’ouvrir la bouche ou que tu n’y crois plus, c’est du combat spirituel. Louer quand tu n’as pas du tout envie et que tu as le coeur lourd et préoccupé, c’est du combat spirituel. Ordonner à ton âme de se réjouir quand tu es accablée, c’est du combat spirituel. Prier quand tu n’as pas envie d’ouvrir la bouche, c’est du combat spirituel. Lire la Parole à haute voix quand tu n’arrives même pas à prier, que tu te sens vide et que rien ne t’atteint, c’est du combat spirituel. Parler de Dieu quand tu n’as pas envie de parler de Dieu, c’est du combat spirituel. Confesser tes péchés quand tu as juste envie de les taire et de les enfouir, c’est du combat spirituel. Énumérer toutes ses grâces à haute voix quand tu as l’impression que tu es abandonnée et même plus reconnaissante pour rien, c’est du combat spirituel. Bénir Dieu à voix haute au milieu des frères et soeurs même quand le coeur est triste ou accablé ou que tu as peur de t’exprimer devant tous, c’est du combat spirituel. Donner un témoignage même quand tu trembles, c’est du combat spirituel. Parler quand tu as peur de parler, c’est du combat spirituel. Dire « Je te demande pardon » quand ça t’arrache la bouche, c’est du combat spirituel.
Ouvre ta bouche, et je la remplirai.
Ouvrir ta bouche c’est du combat spirituel.
Il y a la plus grande victoire pour toi lorsque tu ouvres ta bouche. Il y a un miracle dans ta bouche. Par sa parole Dieu a créé la vie. Par notre parole nous avons aussi le pouvoir de la vie.
Jésus est la Parole. Le Mot de Dieu. La Vie. Proclamer la Parole c’est proclamer Jésus, c’est proclamer la vie. C’est combattre la mort. C’est combattre ton ennemi.

Satan veut à tout prix nous réduire au silence.
Parce que nous avons le pouvoir de la vie dans notre bouche. Nous avons le pouvoir de libérer la puissance de Dieu, dans notre bouche. Nous avons le pouvoir de faire éclater la gloire de Dieu, par notre bouche.

Ouvrir ta bouche, c’est combattre Satan.


Posté le 29 novembre 2015 - par faithbook

Colère d’amour.

Quelle souffrance ça doit être pour toi, d’être en colère contre tes enfants, de devoir les laisser à la mort parce que c’est justice. Je comprends pour la première fois qu’on peut être en colère contre quelqu’un et l’aimer en même temps. Je comprends pour la première fois la beauté heartbreaking de ce que tu as fait, de ce que ça représente. Ta justice est en colère contre nous mais ton amour de père est venu nous sauver, n’a pas pu se résoudre à nous perdre. Ta création. Tes enfants. Tant de colère contre tant de péché. Tant de douleur pour tant d’éloignement, et tant d’indifférence. Tant d’amour pour une foule d’enfants rebelles. Tu n’as pu te résoudre à nous tuer dans ta colère, tu as préféré mourir à notre place. Tu t’es mis entre nous et ta propre colère ; parfait médiateur, parfait bouclier. Parfait sauveur.
Il y a tant d’amour même dans ta colère. Tu ne nous laissera jamais.

.

that much


Posté le 29 novembre 2015 - par faithbook

Ce qu’est l’amour.

Ce n’est pas de l’amour, que de tout passer à quelqu’un, et de lui donner tout ce qu’il veut. Oui, Dieu est amour et nous aime inconditionnellement. Mais Dieu n’est pas un Dieu faible. Il n’est pas un père passif. Qui se sent aimé, lorsqu’on le laisse faire et être tout ce qu’il veut sans qu’on lui mette jamais de limite ? Il n’y a aucun bonheur à être trop libre. L’amour de Dieu est un amour qui reprend, qui corrige, qui met des limites, qui se met en colère, qui éduque, apprend à tenir ferme et marcher droit. Pas un amour laxiste-gâteau qui nous passe tout. Oui, Dieu pardonne toujours. Mais il ne laisse rien passer. Il n’est pas un Dieu d’exigeances, mais d’excellence. Il ne nous demandera jamais rien qui soit au-dessus de nos forces, exagéré, au-delà de notre potentiel, il ne nous poussera jamais trop loin, il ne sera jamais une occasion de chute. Il nous laisse parfois avec les muscles tendus, qui tremblent, qui brûlent, mais jamais il ne permet un claquage. Son amour nous préserve en toutes choses et nous garde tout contre son coeur. J’ai compris ça hier, en restant dans la voiture sous le lavage automatique. Dieu n’a jamais dit qu’on ne se prendra pas des rouleaux dans la gueule. On se prendra des rouleaux dans la gueule, et de tous les côtés. Mais on sera toujours à l’abri, en lui. Ça fera trembler, ça décapera, on perdra peut-être des petits bouts en route, mais au final c’est Dieu qui commande à la tempête, et les rouleaux qui nous passent dessus, c’est pour nous polir et nous faire ressortir plus propres. Plus purs.


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